Depuis plus d’une dizaine d’années, le nombre de marques et de modèles de compteurs GPS ont progressé de manière exponentielle. Il y en a de toutes les tailles, des petits, des supers grands et de toutes les couleurs. C’est surtout toujours plus de connectivités qui fait aujourd’hui du compteur GPS un outil incroyablement complet pour nous informer sur notre état de forme, les données du vélo et tout ça en nous guidant.

La cartographie couleur ou monochrome est au cœur des préoccupations des marques des GPS pour simplifier le suivi d’un parcours.

A ses débuts, le GPS ciblait principalement les sportifs randonneurs et les cyclotouristes. L’utilisation de nombreux capteurs permet aujourd’hui d’avoir un œil analytique sur ses performances et ils ont permis de propulser cet accessoire vers les compétiteurs et les sportifs souhaitant performer ou progresser dans leurs activités.

Pas toujours à la portée des utilisateurs peu aguerris au numérique, les constructeurs rivalisent d’ingéniosité pour simplifier le paramétrage en réorganisant les menus et en utilisant le smartphone comme outil d’aide par le biais d’une application (WAHOO, BRYTON, LEZYNE et partiellement GARMIN).

Cette grande richesse de fonctionnalités nécessite que l’on prenne le temps de se familiariser avec ce bel outil.

On ne va pas se mentir et soyons honnêtes avec nous-mêmes, nous sommes les principaux instigateurs de notre propre perte en commettant un certain nombre d’erreurs par omission ou pas méconnaissance.

  1. Le choix du modèle GPS est sûrement la première et la plus importante des étapes.
    • De quoi j’ai besoin ou j’aurai besoin ?
  2. Il ne faut pas négliger le temps à allouer à la configuration de son GPS ou à la préparation d’un parcours. Le GPS va vous guider, enregistrer vos données et permettre à vos contacts de garder un œil sur vous à distance.

Dans cet article, je vous propose des conseils pour éviter des erreurs fréquentes avec un compteur GPS et quel que soit sa marque.

https://www.actuduvttgps.fr/2018/12/12/guide-faut-il-investir-dans-ce-modele-de-compteur-gps/

CONSEIL N°1 : BIEN CHOSIR SON MODELE DE GPS

Comme en informatique qui peut le plus peu le moins. Ce n’est jamais le contraire, vous ne pourrez jamais verser 1litre ½ d’eau dans une bouteille d’un litre. Il en va de même dans le choix d’un compteur GPS.

Pour quelques euros de plus, vous aurez un compteur GPS ayant la capacité à communiquer avec des capteurs ou des accessoires. Il pourra même évoluer au cours de sa vie commerciale.

« Comme on peut le constater très régulièrement dans les produits high-tech ».

La communication avec un smartphone, une transmission pilotée électriquement ou un VAE permet de recevoir ou d’envoyer des informations comme : partager sa position en temps, la détection d’incident, recevoir des SMS, notifications, etc.

« Le guidage, une cartographie, le suivi en temps réel, la détection d’incident et la connexion à des accessoires sont des plus certains dans le choix d’un modèle de compteur GPS ».

CONSEIL N°2 : PRENDRE LE TEMPS DE LE CONFIGURER.

La première erreur à ne pas commettre, c’est de ne pas prendre le temps de configurer son GPS. Plus vous affiner les réglages, plus les informations seront justes et répondront à vos attentes. La lecture de la notice de démarrage est sûrement et le meilleur reflexe.

« Les marques ont fait beaucoup d’efforts pour rendre la lecture de ce document moins indigeste ».

Par contre, l’arrivée de connectivité entre le GPS et une application sur le smartphone a permis grandement de simplifier cette étape de configuration.

« BRYTON, WAHOO, LEZYNE sont les grands gagnants de cette simplification ».

Il est toujours conseiller de faire des essais sur une petite boucle proche de chez vous. Cette action vous permettra de vérifier la pertinence des panneaux d’informations et de guidage.

CONSEIL N°3 : JUMELER SES CAPTEURS OU APPAREILS.

Les capteurs de dernière génération sont très simples à installer sur le vélo, plus le moindre collier rilsan ou système à visser sur un rayon. Néanmoins, il est préférable de vérifier la communication entre GPS et les capteurs. Un jumelage est indispensable pour assurer le dialogue entre le GPS et le capteur. Une fois cette action effectuée, il ne sera plus nécessaire d’y revenir dans le temps. Sur certains modèles de compteur GPS, il est possible de lire à l’écran le niveau restant de batterie dans le capteur.

Actuellement GARMIN est le seul constructeur de GPS à permettre le dialogue avec des accessoires connectés comme : une caméra, des lumières et un élément de sécurité (radar RTL 510).

SHIMANO, SRAM et CAMPAGNOLO peuvent également communiquer avec le GPS. Attention dans certains cas, il est nécessaire d’utiliser un appareil de communication spécifique externe (D-FLY) par exemple le DI2 de chez SHIMANO.

CONSEIL N°4 : INSTALLER ET CHOISIR LA BONNE CARTOGRAPHIE

La cartographie n’est pas essentielle dans le fonctionnement d’un compteur GPS, mais elle rend d’incroyables services lorsque l’on se trouve loin de chez soi. Elle s’avère être d’une utilité capitale lorsque l’on active la fonction guidage ou un suivi de parcours.

C’est surtout un appui remarquable pour trouver ou rebrousser son chemin. En fonction du type de cartographie « VECTORIELLE ou RAZTER » elle peut être en relation étroite avec la fonction guidage.

Sur certaines marques, il est possible d’installer une multitude de fonds de carte d’origine diverses « O.S.M, IGN, TOPO V5 pour les Garmin ».

Vérifier que vous disposez de la dernière version. Cette opération de mise à jour de la carte peut s’effectuer avec l’importation du fichier ou son téléchargement.

https://www.actuduvttgps.fr/2017/07/26/la-cartographie-et-les-gps-comment-choisir/

CONSEIL N°5 : BIEN CONFIGURER LA FONCTION : GUIDAGE

C’est surement l’un des points sur lequel il est indispensable de prendre son temps. Une bonne configuration vous permettra d’obtenir suffisamment d’informations durant le guidage.

« Sachez qu’il n’est toujours possible de configurer le niveau des informations ou le panneau dédié au guidage. Les marques n’ont pas toute fait ce choix ».  

GARMIN, LEZYNE, MIO, SIGMA, TWONAV et LEZYNE vous permettent de paramétrer la page ou les pages dédiées au guidage. Toujours en fonction des marques, il sera possible de réduire au minimum les informations pour ne garder que le tracé et la topographie.


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L’autre et principale source d’erreur durant le guidage est surtout liée à la justesse du fichier GPX et à son origine.

« On vient de mettre le doigt sur la principale raison des problèmes liés au guidage. Un fichier truffé d’erreurs, un format non adapté à la marque du compteur GPS, un problème de compatibilité d’écriture et c’est la prise de tête… »

Par expérience, je passe généralement mon fichier dans à la moulinette (en réécriture) du site GPSIES.com. J’obtiens de bons résultats

 sur l’acceptation du fichier .GPX et quel que soit la marque du GPS.

Pas le choix, vous allez devoir faire des tests pour vous assurer de la compatibilité de votre compteur GPS avec des sites comme OPENRUNNER et UTAGAWAVTT.

WAHOO en utilisant une application pour importer un parcours dans le GPS a trouvé la parade à ce problème.

Une solution sans faille : c’est d’utiliser un outil mis à disposition par le fabricant du compteur GPS pour créer et exporter le parcours vers l’appareil par le biais d’une application de la marque du compteur GPS.

Majoritairement, on rencontre peu de problèmes durant la navigation et quel que soit la marque.

CONSEIL N°6 : SECURISER SON GPS ET LE POSITIONNER

Un support bien fixé, un film de protection sur l’écran, une dragonne et une coque en silicone sont les éléments de base pour protéger votre GPS durant vos sorties.

La position du GPS sur le vélo est aussi un point important puisqu’il permettra en fonction de vos besoins de lecture, de lire les données tout en gardant un œil sur la route ou le sentier. Une position centrale, un bon angle assurent aussi une lecture rapide, efficace même en plein soleil.

https://www.actuduvttgps.fr/2018/02/10/rouler-en-toute-securite-avec-son-gps-garmin-edge/