Il n’est plus nécessaire de présenter les deux protagonistes de ce mariage de raison. L’un est le leader incontestable de la vente de pièces et d’accessoires pour le net ALLTRICKS et l’autre le leader des grandes surfaces pour le sport en général.
Afin d’étoffer encore un peu plus le nombre de cordes à son arc, Décathlon vient de s’offrir la startup Alltricks qui n’en finit pas de grandir sur la toile et sur notre territoire avec l’ouverture de magasins physiques.
Le PDG et fondateur de la marque Gary ANSSENS en 2008 et il restera à la tête d’Alltricks pour assurer sa pérennité et son développement.
QUEL INTERET POUR DECATHLON ET ALLTRICKS ?
Lorsque l’on souhaite se mettre au vélo ou à un sport sans trop se ruiner, on se tourne inévitablement vers la grande distribution, les prix attrayants font souvent mouche pour un premier achat.
Mais lorsque l’on souhaite monter en gamme et entretenir son vélo sous cette même enseigne, on est vite confronté à un manque cruel de pièces de rechange et d’accessoires dans leurs rayons.
Le premier objectif de Décathlon est de toucher et de reconquérir un public qui s’est écarté de ses rayons pour aller chez Alltricks offrant pour le coup une plus grande diversité de pièces de rechange et d’accessoires pour le cycle et le running.
De plus, Décathlon propose aujourd’hui une seule marque, la sienne : Rockrider, Btwin, récemment VAN RYSEL pour la route et TRIBAN pour le Gravel. On pourrait bien voir arriver d’autres marques comme chez Intersport.
L’intérêt est double, Décathlon s’enrichit d’un savoir et Alltricks d’une progression importante de sa présence dans les 315 points de vente en France et 1560 répartis dans 55 pays.
La startup Alltricks profite ainsi d’une mise en orbite mondiale et pourrait bien venir concurrencer l’autre géant du web « Chainreactioncycles ».
Décathlon est également à l’ingénierie et au développement de nombreuses marques vendues dans ses magasins (Quechua, TriBord, etc.) et il en va de même pour l’Alltricks avec « Neatt, Le Bram, Marcel Pignon, Scamp ».
UNE SOMME POUR UN DEVELOPPEMENT
Décathlon comme Alltricks sont restés discrets sur la somme de ce rachat. Mais ce n’est pas le plus important quoi que …. L’intérêt premier est de permettre aux mariés de poursuivre le développement en profitant des atouts de l’un comme de l’autre.
Une startup fait souvent appel à des financeurs lui permettant de rentrer de la liquidité pour développer son activité et ceci malgré la bonne santé de l’entreprise. Ce fût le cas d’Alltricks par le passé. Alltricks c’est tout de même un chiffre d’affaire de 65 millions d’euros l’année et un prévisionnel de 80 millions pour cette année. Vous l’aurez compris Décathlon ne fait pas une mauvaise opération sur ce point.
Selon les chiffres que l’on peut glaner sur des sites spécialisés, Alltricks aurait expédié plus 1,8 millions d’articles pour une clientèle estimée à 1 million.
BONNE OU MAUVAISE NOUVELLE POUR LES CONSOMMATEURS
L’avenir nous le dira, si c’est une bonne ou mauvaise nouvelle pour les sportifs s’étant écartés de l’enseigne Décathlon pour de multiples raisons.
Comme abordé un peu plus haut, les enseignes vont profiter des atouts de l’un et de l’autre. Alltricks va assurer de son accroissement lui assurant une probable implantation à l’étranger. Décathlon pourrait avoir l’idée d’accueillir Alltricks au sein de ses magasins offrant à ses clients un point de chute pour les commandes passées sur le net et profiter d’un atelier pour les monter sur son vélo pour les moins téméraires.
Affaire à suivre 😉